jeudi 27 novembre 2014

Le portage, mes enfant et moi

Avant d'être enceinte de Grandoudou, je ne m'étais jamais vraiment intéressée de près au portage, mais je savais néanmoins que j'avais envie d'utiliser une écharpe.


Ma maman m'a offert ma première écharpe une quinzaine de jours après la naissance de Grandoudou, et ce cadeau nous a vraiment été très utile. Pendant ses quatre premiers mois, je l'ai porté pour presque toutes les sorties que nous avons faits tous les deux, et il a beaucoup aimé ça, il y était bien et s'y endormait facilement. De mon côté, j'aimais le sentir contre moi, tout contre mon ventre, dont il était sorti un peu trop tôt.
Dès qu'il y avait quelqu'un d'autre avec nous (même M. Doudou), nous utilisions plutôt la poussette (et Grandoudou avait l'air d'aimer ça aussi). Je ne l'ai par contre presque jamais porté à la maison, c'était un bébé "facile" qui dormait beaucoup entre ses biberons, et je n'avais pas à m'occuper d'un autre enfant, ce qui me permettait de le garder dans les bras quand il avait besoin de contact.
Par la suite, ma reprise du travail et notre organisation ont rendu plus fréquente l'utilisation de la poussette pour les trajets du quotidien, réservant l'écharpe aux promenades.
Puis l'hiver est arrivé, porter est devenu moins pratique (je n'avais pas de manteau adapté), puis mon ventre s'est remis à pousser, et j'ai rangé l'écharpe.

Pendant ma seconde grossesse, je me suis beaucoup intéressée au portage, non seulement pour ses aspects pratiques (assouvir les besoins de contact du plus jeune tout en ayant les mains libres pour s'occuper du plus grand), mais surtout pour ses aspects affectifs (sans oublier le côté physiologique).
J'ai donc acheté un sling, au départ plutôt pour le quotidien et pour l'intérieur, pour pouvoir rapidement installer Doudounette contre moi et m'occuper de Grandoudou. Au final, nous n'utilisons pour l'instant que lui en portage ventral, même pour les balades. C'est pratique, c'est rapide... tellement que même M. Doudou s'y est mis, et que le week-end, c'est lui qui porte sa fille !

En parallèle, j'ai pris un cours pour apprendre à porter dans le dos. Pas facile facile, mais avec un peu d'entraînement, ça va mieux. Je pensais porter Doudounette dans le dos à la maison, pour pouvoir libérer mes mains. Au final, je le fais surtout pour aller chercher Grandoudou à la crèche et avoir les bras libres pour l'accueillir.

Et pour la suite ?? Pour la suite, je compte porter Doudounette encore bien longtemps (d'ailleurs, il faudrait que je finisse de coudre ma "veste" de portage avant que le froid n'arrive), et nous (M. Doudou est plus que partant) allons investir dans un porte-bambin pour Grandoudou (dès que j'aurai récupéré mon périnée, bien sûr ... mais c'est une autre histoire).

jeudi 13 novembre 2014

Si tu avais été la première...

Ma Doudounette, 

Si tu avais été la première, 

  • mes bras n'auraient eu que toi à porter, et tu n'aurais pas eu à me partager,
  • tu aurais été ma seule priorité pendant ces premières semaines, celle autour de laquelle tout mon emploi du temps aurait tourné,
  • nous aurions pris chaque jour plein de photos de toi,
  • tu aurais pris tes bains à 37° tout pile, mesurés avec le thermomètre poisson, et non pas à 36 ou 38° parfois, parce que le thermomètre ne marche plus trop et qu'estimer la chaleur au toucher est bien plus pratique,
  • tu n'aurais peut-être pas dormi dans notre chambre, et sans doute jamais dans notre lit,
  • tu n'aurais certainement pas pris ta première tétée en plein air quelques heures à peine après ta sortie de la maternité,


Mais, si tu avais été la première :
  • tu aurais eu des parents (ou au moins une maman) bien plus stressés, bien moins sereins,
  • tu aurais eu à essuyer tous les plâtres de notre parentalité naissante,
  • ton frère n'aurait pas été là pour t'apporter tes doudous ou ton hochet, pour rire en te voyant têter, pour te faire des câlins si mignons.


Si tu avais été la première, ça n'aurait pas été mieux, ni moins bien, ça aurait simplement été différent.